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Malaisie - Deuxième pays - Mars 2016

Par Le 26/04/2016

La Malaisie ne faisait pas partie de notre projet initial, mais quand nous organisons nos trajets nous cherchons toujours à trouver le moins cher. Pour aller en Birmanie d’Inde il n’y avait pas de vol direct, en revanche, nous pouvions passer par Kuala Lumpur pour moins de 20 euros, donc banco ! Comme nous étions dans le coin, un peu bête de repartir directement, nous avons donc passé 10 jours en Malaisie et je suis ravie car j’ai beaucoup aimé.

Après L’Inde , arriver ici c’est retrouver la civilisation. Surtout à Kuala Lumpur. Nous arrivons l’après-midi , ici aussi il fait 34 /35 degrés. On nous explique que ça fait plus de 20 ans qu’il n’a pas fait aussi chaud. En moyenne à cette période là il fait 29 degrés. Réchauffement climatique bonjour !

Tout de suite , tout le monde est beaucoup moins souriant, à croire que le sourire n’existe plus dès qu’on est en ville. KL c’est une ville de 1.5 millions d’habitants déjà très riche et en pleine expansion. Je ne vais pas m’appesantir dessus. C’est une ville. Nous avons beaucoup marché, pour ressentir un peu le cœur de la ville, nous sommes allés visiter le musée des arts islamiques qui vaut le détour et le parc de Kuala Lumpur.

Nous avons beaucoup mangé ; bien sur ; dans les petits stands de rue, les ‘hawkers’. Voila une des différences avec l’Europe que j’aime beaucoup.

En Europe, il ne me viendrait pas à l’esprit de m’arrêter dans un stand sur la rue pour m’acheter à diner. Et surtout je ne m’attendrai pas à bien manger, j’aurai peur de chopper un truc : viande mal cuite, produit surgelés, recongelés, dégelés etc… Dans plusieurs pays asiatiques, et notamment en Malaisie, il n’y a pas besoin d’aller dans un restaurant pour bien manger. Les prix de ces vendeurs de rue défient toute concurrence, on mange pour 1.50 euros par personne parfois moins et on mange TRES BIEN. Je me suis demandée qu’elle était par conséquent la fonction du restaurant,  qui me semblait presque obsolète. Le restaurant signifie plus l’art de vivre et de manger à la Française. On sait y prendre le temps. Chez un hawker, on est servi rapidement, on mange rapidement et on repart rapidement pour laisser la place aux autres. Le prix du restaurant, en mangeant des choses similaires, peut être multiplier par 5, tout dépend ou nous allons. Nous en essayons un, et qu’est ce que c’est agréable de pouvoir s’asseoir , et de prendre le temps. D’autant plus que cette année nous n’avons que ça… du temps.

Petite mention spéciale pour le petit déjeuner Malaisien typique. Je sais que nous, Français, tenons beaucoup à notre petit déjeuner sucré, mais préférant moi-même le salé et vivant en Angleterre depuis 10 ans, ma préférence va aux sandwichs au bacon et fromage. Ici, nous avons découvert le Roti Canai ( prononcé Roti Chenaï ) qui est une sorte de crêpe, dont l intérieur rappelle la consistance du croissant, et que l’on éponge avec une sorte de curry épicé. C’est délicieux, malheureusement pour nous, très gras aussi !

Pour notre deuxième étape nous nous arrêtons dans des iles , les pérenthiennes, car nous avons bien envie de tester la plongée en Malaisie. Eau claire, mer à 28 degrés ; le rêve.  Bus de nuit , nous débarquons sur l’ile à 8 heures du matin et nous mettons en quête d’une chambre pour trois jours. Ces iles, petites et encore assez méconnues, ont une multitude d’hôtels, petit, pas de complexe, donc pas de dégradation du littoral. La plongée est belle, mais pas aussi exceptionnelle que ce à quoi je m’attendais ; bien sur tout dépend souvent des conditions, de l’agitation de la mer, de la pluie etc… avant de partir nous avons regardé beaucoup d’émissions de David Attenborough sur les coraux et l’océan en général qui décrivait les problèmes de dégradation des océans…. Nous avons pu voir que bien que les cotes soient remplies de coraux morts (dus en grande partie au tsunamis et au réchauffement de la planète), il y en a aussi beaucoup qui repoussent, c’est rassurant. Nous observons d’innombrables poissons clowns et anémones, des raies,  des poissons perroquets, mais pas de requins ni de tortues malheureusement. ( petite dédicace spéciale pour ma mamie ! pas de soucis à se faire donc en ce qui concerne mes plongées !)

De la nous partons à nouveau en bus de nuit pour Penang ; et particulièrement George Town, qui est une jolie ville, plus petite, environ 1 million d’habitants, ou on retrouve une grande tradition du street art, pas ce à quoi je me serai attendue de prime abord. Et qui se trouve être LA capitale gastronomique de la Malaisie . liste des meilleurs plats à essayer oblige, nous essayons, nous mangeons et nous adorons . Beaucoup de petites crêpes fourrées à la noix de coco particulièrement ; un délice. Nous loupons malheureusement le coucher de soleil du haut de la colline, temps mal calculé, bouchons de fin de journée. Mais une très bonne expérience.  Le peuple est très gentil mais j’ai le sentiment  d’avoir rencontré moins de locaux et en dépit du tour que nous avons fait, d’être resté plus en surface. Nous ne sommes restés qu’une semaine après tout…Mais nous retournons en Malaisie le 13 Mai car nous allons à Bornéo, donc bien hâte d’en voir un peu plus. 

 
 
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